Les expositions passées

Retour sur les expositions temporaires passées.

Liste des expositions passées

"Le 5e œil", une exposition "Mougeasses"

8 mars - 14 mai 2023

5 artistes femmes ont choisi 5 œuvres des collections permanentes du musée, archéologiques et Beaux-arts, pour en proposer 5 visions personnelles, 5 réinterprétations.
Cette exposition Le 5e œil est née d’une collaboration entre le Musée Sainte-Croix et l’association USBDY. Les deux entités ont souhaité donner l’opportunité à cinq artistes femmes poitevines de porter leur regard sur une œuvre du musée et d’en présenter une vision personnelle et contemporaine. Chaque artiste a donc sélectionné une œuvre parmi les collections permanentes de l’institution. Source d’inspiration, cette dernière a donné lieu à une création nouvelle, originale ; un écho tour à tour réinterprété, enrichi voire détourné. Sont ainsi proposées des visions contemporaines singulières, prolongement des sensibilités de chacune des créatrices-artistes.
Polysémique, l’œuvre d’art donne lieu à des interprétations nombreuses, suscite des émotions diverses et génère des appréciations propres à chaque spectateur. L’ambition de cette présentation est de témoigner de cette richesse et des interprétations multiples qui peuvent découler d’une même œuvre d’art, ce au moyen de techniques et de matériaux très divers : dessin, peinture, photographie, céramique et broderie.

En partenariat avec l'association USBDY

Voyage en Italie. Louis Gauffier (Poitiers, 1762 - Florence, 1801)

14 octobre 2022 - 12 février 2023

Après le Musée Fabre de Montpellier, le Musée Sainte-Croix de Poitiers, ville de naissance du peintre, accueille la première rétrospective consacrée à Louis Gauffier. Lauréat du grand prix de l’Académie à Paris, Gauffier rejoint l’Italie en 1784 et y mène toute sa carrière. Tant par ses peintures d’histoire que ses remarquables portraits et paysages à la sensibilité préromantique, Louis Gauffier trace une voie singulière pour le néoclassicisme triomphant, longtemps dominé par la figure de Jacques Louis David. L’exposition propose ainsi un voyage passionnant entre Rome et Florence, dans cette période de transformation radicale contemporaine de la Révolution française. Les œuvres de Gauffier sont mises en regard de celles de ses camarades, et font découvrir ses clients, aristocrates, curieux et voyageurs de toute l’Europe réunis au cœur de l’Italie.

En partenariat avec le Musée Fabre de Montpellier

Sortie de réserves spéciale " Égyptomanie "

15 novembre 2022 - 15 février 2023

Le Musée Sainte-Croix de Poitiers conserve un ensemble d’objets témoignant de la fascination de l’Occident pour la culture égyptienne antique. Ce phénomène, nommé « égyptomanie », traversera les siècles et tous les domaines de l’art, jusqu’à nos jours.
Dès l’époque romaine, l’Égypte pharaonique puissante et énigmatique nourrit l’imaginaire occidental. Le pays devient dans la deuxième moitié du 19e siècle, la destination privilégiée du « Voyage en Orient », à la fois objet d’explorations artistiques et d’études scientifiques à l’origine d’une nouvelle science : l’égyptologie.
Le succès des récentes expositions et des commémorations, en cette année 2022, du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion et de la découverte du tombeau de Toutankhamon, démontre la persistance de cette fascination pour l’Égypte antique.

Guerrilla Girls : femmes en action

8 mars - 16 novembre 2022

Les Guerrilla Girls apparaissent sur la scène de l’art contemporain en 1985. Scandalisé par la faible présence d’artistes féminines, (moins de 8%) à l’exposition du Museum of Modern Art de New-York, An international Survey of Painting and sculpture. Ce groupe de plasticiennes féministes ce forme pour dénoncer le racisme et le sexisme dans les institutions artistiques. Leur mot d’ordre « réinventer le mot F (comme) féministes » S’autoproclamant la « conscience du monde de l’art », elle dénonce avec humour et ironie, les obstacles rencontrés par les femmes artistes et leur infime représentation dans les collections des musées

En partenariat avec le FRAC Normandie Caen.

Agrégation #7 - Femmes modèles

25 mai - 16 novembre 2022

Des étudiants en licences d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université de Poitiers proposent une mise en regard d’œuvres contemporaines du Fonds Régional d’Art Contemporains Poitou-Charentes (FRAC) avec la collection 20^e siècle du musée Sainte-Croix. Autour du thème de la féminité et du féministes, des œuvres du Frac d’Angoulême seront présentées au musée de Poitiers … et vice-et-versa. Ce jeu d’échos s’inscrit dans le cadre de l’exposition PARADOXALE (4 février - 3 octobre 2022) au Frac d’Angoulême. Ces artistes femmes nourrissent leurs œuvres de l’histoire immémoriale des travaux et loisirs créatifs domestiques féminins, s’inscrivent sciemment dans cette histoire, dans cette culture genrée, pour mieux en dénoncer les assignations par des menées émancipatrices.

Des gladiateurs à Limonum

7 novembre 2021 – 30 septembre 2022

La présentation inédite et exceptionnelle des casques de gladiateurs mis au jour à Poitiers (Limonum dans l’Antiquité) en 1998, lors de la fouille de l’Îlot des cordeliers menée par l’INRAP. Encore jamais présentés au public depuis leurs restaurations. En état actuel des connaissances, ce sont les seuls casques de gladiateurs trouvés sur le sol français. Plusieurs exemplaires, sont en revanche attestés à Pompéi en Italie.

Camille de la Croix (1831-1911), un archéologue dans la ville : Poitiers a cœurs ouvert

19 novembre 2021 - 27 février 2022

Entre 1864, date de son arrivée à Poitiers 1911, celle de sa mort dans la même ville, les destins du père de la Croix et de la capitale poitevine sont étroitement liés.

Archéologue insatiable et curieux, il multiplie, durant toutes ces années, les fouilles et les surveillances archéologiques dans la ville de Poitiers. On lui doit quelques-unes des plus belles richesses patrimoniales de la région de Poitiers et de ses alentours, a l’exemple de l’hypogée des Dunes, du baptistère Saint-Jean, ainsi que les collections archéologiques du Musée Sainte-Croix.

Amour fou ? Intime et création (1910-1940)

19 mai - 5 juillet 2021

De nombreux couples ont participé aux mouvements artistiques de la première moitié du 20^e siècle. Paris en a accueilli, inspiré et lancé certains qui ont marqué l’entre-deux-Guerres. A Montmartre, Montparnasse, Saint-Germain-des-Prés, ils ont fréquenté les mêmes ateliers, galeries, cabarets, cafés, bals, théâtres et cinémas. Emportés par leurs attirances et leur passion, ces hommes et ces femmes ont vécu leur liaison en toute liberté. La plupart venaient de pays étrangers ; tous se sont rencontrés dans la Ville lumière. Quelques-uns ont noué des liens d’amitié, ont parfois travaillé ensemble. Muses, égéries, peintres, écrivains, danseurs, photographes, sculpteurs, dramaturges : tous ont participé au fabuleux brassage intellectuel de l’époque.

Auguste Rodin et Camille Claudel ; Romaine Brooks, Ida Rubinstein et Gabriele d’Annunzio ; Man Ray et Kiki de Montparnasse ; Marc et Bella Chagall ; Foujita et Youki ; Louis Aragon et Elsa Triolet ; Paul et Nusch Eluard ; Picasso et Dora Maar ; Henry Miller et Anaïs Nin ; Jean Cocteau et Jean Marais.

Entre passion, interaction, émulation, transmission, mais parfois aussi abnégation, émancipation, tension voir rupture, vous découvrirez comment la relation de couple peut-être à la fois un moteur, mais aussi un écueil à la création quand deux fortes personnalités artistiques sont en jeu.

Syrk, de la ville au musée

19 septembre 2020 - 21 février 2021

Artiste autodidacte, Syrk est un muraliste, graffeur et illustrateur bien connu des « murs poitevins ». Depuis 2014 il a orné de nombreuses surfaces en France et à l’étranger. Ses inspirations sont liées à la bandes dessinées, l’illustration jeunesse, la culture skate et le tatouage.

Après la réalisation d’une fresque dans l’atelier pédagogique en mai 2018, Syrk est revenu au musée Sainte-Croix pour présenter une série de peintures.

La petite reine et son tour. Le tour de France au musée

29 aout - 20 septembre 2020

A l’occasion du passage du Tour de France à Poitiers, toute la ville s’est mobilisé autour de cet événement, notamment le Musée Sainte-Croix. À cette occasion le Grand Atelier-Musée d’Art et d’industrie de Châtellerault a prêté un ensemble d’objets lié à cette occasion sportive. Il y a été exposé des vélos, maillots, lithographies, cartes postales et bien d’autres surprises. L’ensemble de cette collection châtelleraudaise provient d’un important don venu d’une personne membre du comité d’organisation de la caravane du tour.

Nouvelle odyssée : Beethoven et ses maîtres par l’orchestre des champs Elysées

16 septembre - 15 octobre 2020

Une exposition des photographies de Jean-Marc Haddad et Damien Guffroy, qui retraçait les coulisses de 20 ans de tournée. Une plongée dans l’intimité de l’orchestre des Champs-Elysées, accompagné de desseins et de textes proposé lors des confinements dans le cadre des « Jeudi Musicaux de l’OCE ».

L’archéologie à Grande Vitesse : 50 sites fouillés entre Tours et Bordeaux

9 juillet - 6 décembre 2020

Avec 302 kilomètres et plus de 3500 hectares d’emprise, le tracé de la ligne à grande vitesse « Sud Europe Atlantique » a constitué pour les archéologues, une opportunité exceptionnelle pour enrichir les connaissances sur l’occupation du territoire de la préhistoire jusqu’à nos jours. Ces fouilles se sont déroulées de 2009 à 2013 dans les régions Centre-Val de Loire et Nouvelle Aquitaine.

Agrégation #4 : construction – déconstruction

6 juin - 22 septembre 2019

Jean-Richard Bloch

23 janvier - 23 février 2019

Cette exposition a été réalisée en trois parties en trois lieux différents, pour mieux connaitre Jean-Richard Block et comprendre le projet de la villa Bloch, nouveau lieu de résidence d’artistes qui ouvrira à Poitiers en 2019.

« L’art en amitiés » a présenté des tableaux de la famille Bloch acquis par la ville, essentiellement des œuvres de l’auteur, lui ayant appartenu actuellement conservés au musée et à la médiathèque. « Si petite qu’elle soit, une maison de campagne à la terre entière comme annexe ».

Dans un courrier du 7 avril 1923 à son ami Georges Duhamel, c’est ainsi que Jean-Richard Bloch évoque La Marigote, son refuge poitevin, devenu lieu de vie, séjour et de création de nombre d’intellectuels et d’artiste de l’entre-deux-guerres. Ce sont ses amis et compagnon de réflexion que le Musée Sainte- Croix propose d’évoquer – et tout particulièrement Armand Guillaumin, Berthold Mahn, Gaston Thiesson, Maurice Grillon, Bernard Naudin ou Frans Masereelb – au travers d’un accrochage d’œuvre (peintures, dessins, pastels, estampes…) parfois inédit et pour une majorité crées à la Mérigote et/ou dédicacées à l’ami Bloch.

Agrégation #3 : R(é)volution

13 juin - 25 novembre 2018

Cette troisième édition a une fois de plus comme les éditions précédentes, réalisé par des étudiants en histoire de l’art de l’université de Poitiers. Ils ont fait une mise en regard d’œuvres du FRAC avec celles du musée. Ils se sont questionnés sur les notions d’évolution et de révolution entre la fin du 19^e et le début du 21^e siècle.

Centenaire Rodin 1917- 2017

17 novembre 2017 jusqu’au 29 avril 2018

Le 17 novembre 1917 disparaissait Rodin, l’artiste le plus célèbre de France et même d’Europe. En 2017, le centenaire de sa disparition était l’occasion de célébrer la fécondité et l’influence de l’artiste.

En écho au fond Camille Claudel conservé à Poitiers, le Musée Rodin avait exceptionnellement accordé au Musée Sainte-Croix les prêts de trois œuvres significatives :

Intégrés au sein du parcours permanent, Fugit Amor (Bronze, 1886) en vis-à-vis de l’Adolescent désespéré et l’Eternel printemps (bronze, 1898) ont mis en lumière la collaboration du Maître avec son élève amante ainsi que les couples crées par l’un et l’autre (dont L’Abandon et La Valse du fonds Claudel du musée de Poitiers)

Enfin, l’emblématique plâtre original du Portrait de Rodin (1888) par Camille Claudel a enrichi la diversité des matériaux présentés (bronze, terre cuite, marbre).

Le musée des Beaux-Arts de Guéret, qui de son côté avait également prêté Le Baiser, œuvre emblématique de la relation passionnée entre les deux artistes.

Saufs ?

6 octobre - 23 décembre 2017

Exposition des diplômés 2016, de l’Ecole européenne supérieure de l’image, Angoulême et Poitiers. Commissariat Albertine de Galbert avec Mathilde Ayoub. Un projet de l’ÉESI en partenariat avec le FRAC Poitou-Charentes (Angoulême), les Galeries Lafayette (Angoulême), la Ville de Poitiers (Musée Sainte-Croix).

L’ÉESI a proposé une ambitieuse exposition regroupant de jeunes artistes diplômés de l’école en 2016. Albertine de Galbert, commissaire invitée avait pensé cette exposition présentée simultanément à Angoulême et Poitiers avec un fil conducteur, celui de notre rapport à la sécurité.

Agrégation #2 : Décliner le symbole

1^er juin - 5 novembre 2017

Deuxième édition d’un commissariat d’exposition composée d’étudiants d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université de Poitiers, mettant en regard des œuvres du fonds régional d’art contemporain Poitou-Charente avec les collections du musée Sainte-Croix.

L’ambition de l’exposition est d’envisager la notion de symbole dans son ambivalence ou dans ses sens multiples. Sont questionnés les usages (esthétiques, politiques…) de quelques-uns de ses symboles, leur permanence et leur métamorphose au cours du temps.

Marguerite et Faust, un amour tragique in fine

Octobre 2016 - 26 février 2017

Le Musée Sainte-Croix poursuit sa politique d’échanges et de partenariats avec les musées nationaux et territoriaux pour accueillir régulièrement « un nouvel invité du musée » et favoriser la découverte d’œuvres liées aux collections des musées de Poitiers.

Dans cette optique, le musée a proposé une présentation du Faust de Goethe autour du personnage de Marguerite, avec trois œuvres d’autre musée dont celui d’Orléans et de Cognac, avec une scénographie théâtralisée.

Agrégation #1 : l’imaginaire dans la temporalité

16 janvier - 22 mai 2016

Cette première édition d’une série de huit qui va être réalisé chaque année, a été pensée et réfléchi par des étudiants en histoire de l’art de l’université de Poitiers. Ils ont fait une mise en regard d’œuvres du FRAC avec celles du musée.

Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie 1839 – 1914

16 octobre 2015 – 17 janvier 2016

L’exposition a révélé pour la première fois un panorama exceptionnel de la création photographique à Poitiers, depuis le temps des pionniers jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale.

Au musée, le parcours chronologique a commencé par les daguerréotypes des années 1840 et se termine par le rôle des expositions artistiques de 1901, 1902 et 1907 à Poitiers, marquant l’explosion des pratiques amateurs.

L’explosion s’attache au statut artistique et historique de la photographie, des grands primitifs de passages (Gustave Le Gray, les frères Varin ou les frères Brisson) qui firent du riche patrimoine monumental poitevin de véritables icônes. Elle met également en valeur la pratique des photographes installés à Poitiers, témoins des transformations urbaines et sociale de la ville, comme Alfred Perlat et Jules Robuchon.

A la médiathèque, l’exposition est consacrée aux usages et à la diffusion de la photographie notamment par la presse et le livre illustré, la photographie scientifique et les pratiques populaires.

La licorne et le bézoard. Une histoire des cabinets de curiosités d’hier à aujourd’hui

18 octobre 2013 – 16 mars 2014

La licorne n’existe pas… mais sa corne était autrefois une pièce de choix dans les cabinets de curiosités. Elle est si présente dans nos imaginaires, dans nos livres et nos histoires, qu’elle a bien une existence réelle dans notre civilisation.

De la même façon, le bézoard, « pierre de fiel » aux vertus rares pour soigner, pensait-on, la mélancolie, faisait l’objet d’échanges commerciaux internationaux, et sa magie opère encore, aujourd’hui, dans l’imaginaire occidental : le célèbre Harry Potter l’utilise en effet comme anti-poison. Ces deux objets sont typiques de ce que renfermaient les cabinets de curiosités : des collections que rassemblaient princes et savants à partir de la Renaissance. Elles témoignent de cette fascination pour l’étrange et le merveilleux, le rare, le précieux, le bizarre voire le monstrueux, dans une accumulation d’objets naturels – naturalia – et de productions humaines – artificialia, qui servent à organiser et présenter des connaissances sur le monde, sur la Création dans son infinie richesse.

En partenariat avec l’espace Mendès-France et le Centre de valorisation des collections de l’université de Poitiers.