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Quartier de la gare de Poitiers

La gare de Poitiers est la principale porte d’entrée pour accueillir les visiteurs qui viennent sur notre territoire. Grand Poitiers et la Ville de Poitiers investissent pour repenser totalement le quartier autour de quatre priorités pour en faire une vitrine de notre territoire et une locomotive de la transition écologique : les mobilités exemplaires, le dynamisme économique, la « co-habitation » entre différents usagers du quartier, et la renaturation de la Boivre.

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Ce que l’on appelle aujourd’hui le « quartier de la gare de Poitiers » est un secteur stratégique pour l’ensemble du territoire poitevin avec sa gare LGV, l’un des moteurs de l’attractivité du territoire. Il est un lieu de convergences des mobilités, une porte d’entrée et de sortie du territoire, qui rayonne bien au-delà des frontières administratives de la ville. Historiquement actif et habité, le « Quartier de la gare » est au cœur des déplacements de Grand Poitiers.

La gare comme un lieu de connexions 

La gare ne doit pas être perçue seulement comme un espace de transit, vecteur de flux, mais aussi comme un puissant levier d’attractivité dont il faut tirer parti. Pour se démarquer des quartiers de gare/d’affaires génériques, qui fonctionnent essentiellement sur des ressources extérieures à la ville hôte, Grand Poitiers doit tirer profit de ses nombreux atouts : la proximité du site de la gare avec les services, les commerces, les hôtels, les équipements publics et les lieux de culture, de patrimoine et d’enseignement du centre-ville de Poitiers. Le site n’est pas seulement un « quartier de gare », il est aussi un lieu de connexion avec le territoire environnant, la Région dont il fait partie et les autres régions qui l’entourent.

L’enjeu essentiel du projet de renouvellement repose sur cette richesse et sur la complexité du site et de l’histoire de ce morceau de Ville. Il y est question, certes d’attractivité, mais aussi d’identité, de centralité, de mixité, de quartier de vie.

La Gare comme un lieu de vie et d’économie 

L’ambition de cette opération de renouvellement urbain s’inscrit dans une logique de transformation et de revitalisation visant à « faire quartier », en évitant l’écueil de la gentrification, et se fera en lien avec les habitants et les usagers. Moins que d’en faire un quartier d’affaire spécifique, il s’agit d’en faire un lieu de vie et de mixité avant tout, totalement intégré au centre-ville, avec une haute exigence environnementale et de nouvelles solutions de mobilités. Cet espace de création, d’accueil, d’hébergement et d’animation, apportera davantage de confort de vie et garantira les conditions d’une économie productive visant le développement d’emplois, notamment chez les jeunes. Dès aujourd’hui, le quartier connaît une évolution prometteuse avec par exemple l’installation de la nouvelle école de Design et celle du nouveau site de la Technopole.

Les orientations se déploient autour de plusieurs axes stratégiques :

  • Des mobilités améliorées : le secteur de la gare de Poitiers est un lieu de convergence de toutes les formes de mobilités qui doivent chacune trouver leur place au sein d’un espace public repensé et apaisé, notamment le boulevard ; 
  • La renaturation de la Boivre et la place du paysage dans le projet pour révéler la Boivre et offrir une ouverture vers la nature en réalisant des lieux appropriables, propices à la biodiversité au cœur de la cité ; 
  • Un quartier hybride œuvrant pour une cohabitation des usages avec de l’habitat (en accompagnant la résorption des précarités énergétiques, économiques, sociales et sociétales, tout en évitant la gentrification ou la disparition d’activités utiles au quartier) et des commerces, services, activités économiques (en affirmant cette dimension, en la renouvelant, en garantissant des activités qui répondent aux nouveaux modes de vie et de travail) ; 
  • L’ambition environnementale comme fil rouge du projet qui engage l’ensemble des transitions déjà évoquées et la transition énergétique. Il s’agit à la fois de concevoir un quartier sobre mais aussi producteur d’énergies renouvelables ; 
  • La démarche participative et habitante en s’appuyant sur les habitants et acteurs de terrain.